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L’opinion de Villeneuve : « Les voitures restent trop faciles à piloter »
À la sortie d’un virage Spadois, nous avions rendez-vous avec le franc-parler d’un certain québécois, Jacques Villeneuve. Le pit stop fut long, et pour faire durer le plaisir, cet entretien sera publié en dix parties, tous les jours à 11 heures. La mi-saison passée, Jacques donne son avis sur les monoplaces 2017 ainsi que sur la place des pilotes, jeunes ou expérimentés, dans les décisions concernant les voitures. Tu es assez dur dans ton opinion concernant les monoplaces de 2017, pourquoi ? Elles vont plus vite, mais elles sont toujours faciles à piloter, beaucoup trop faciles. Tu le vois par exemple à Spa, ils sortent les pneus pluie, et dès…
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Graham on the Hill
[Série TBT] La 19e édition du championnat de Formule 1 s’est teinté de couleurs britanniques lors du sacre de Graham Hill. Sa Lotus-Ford a abordé non sans difficultés les virages des douze courses de la saison. Deux poles et trois victoires qui l’ont mené à son deuxième titre de justesse, avec 48 points au compteur. Retour sur sa saison en cinq clichés. La disparition de Jim Clark. Après un retour chez Lotus signé la saison précédente aux côtés de Clark, Graham Hill souffre. Non seulement sa voiture est peu fiable en 67, mais il aborde la saison 68 dans l’ombre de Clark. Graham est considéré comme vieillissant aux côtés d’un…
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Lewis Hamilton et Spa : entre amour et haine
Spa-Francorchamps 2017. Cette édition qui réunit le 50e Grand Prix de Belgique, la 200e course de Lewis Hamilton et surtout, la 68e pole du britannique qui égalise le record absolu de Michael Schumacher. C’est clair, Lewis et Spa, c’est une relation unique. 68e départ en tête, et une victoire supplémentaire. C’est ainsi que Lewis confirme encore une fois, que le mythique circuit de Spa-Francorchamps lui va comme un gant, et ce, depuis son arrivée en Formule 1, en 2007. Sur les onze Grands Prix belges disputés, le britannique a vu soit blanc, soit noir. Une quatrième place comme pire résultat, six podiums et quatre abandons. Un couple rare, uni par…
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Le Guinness de 1968
[Série TBT] À l’approche d’une nouvelle décennie, 1968 fut une saison qui a connu ses exploits. Des records et des coups de volant qui ont lancé certains pilotes vers l’avant de la grille de l’histoire de la Formule 1. Rendez-vous dans les courbes de Kyalami en Afrique du Sud. Jim Clark s’élance un dimanche vers une 25e victoire, détrônant ainsi un certain grand Fangio qui gardait ce record sous le capot depuis 1957. Un exploit malheureusement bien triste, puisqu’il s’agira du dernier: Clark décédera dans un accident la même année, lors d’une course de F2 à Hockenheim. Le tracé allemand du Nurburgring a servi de démonstration à Jackie Stewart qui…
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1968 : les cylindres éclairs de Matra
[SERIE TBT] L’histoire de Matra dans les couples des moteurs fut très brève mais tellement dense qu’elle a laissé des traces de gomme permanentes dans les virages de l’histoire du sport automobile. En plus de signer les plus beaux succès, elle a vu passer les plus grands noms derrière ses volants. Dix années. Voilà la place qu’occupe Matra sur la longue ligne du temps de la Formule 1. Une présence qui a pourtant été fulgurante, Matra fut l’une des seules à réussir à imposer le drapeau français sur les divers tracés, ne se contentant pas uniquement de la Formule 1. Des ailes d’avion aux ailerons de monoplace À son origine,…
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1968 : le tournant de l’économie de la Formule 1
[SERIE TBT] Le financement de la Formule 1 n’as pas toujours été tel qu’on le connait aujourd’hui. L’autorisation du sponsoring extra-sportif en 1968 a été un réel tournant dans l’ère de la discipline. Retour sur cette année charnière, sur les raisons mais aussi les évolutions qui ont suivi cette décision. Du pot d’échappement à la bouffée de nicotine Une question simple se pose : par quel moyen les pilotes et écuries finançaient les courses avant cette date révolutionnaire ? Avant 1968, la F1 s’octroyait plusieurs sources de revenus : la vente des voitures de série, comme Ferrari ou Lotus devenus alors constructeurs, ou encore la vente à des privés dont…
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Dans les échappements de Tech1 Racing
Jetons un coup d’œil sous le capot d’une écurie française, Tech 1 Racing. C’est par ses baquets que sont passés certains grands noms du sport automobile. Actuellement quatre pilotes roulent sous sa bannière dans le championnat de Formule Renaut, dont deux français. Le step by step tourné vers le futur Tech 1 c’est une histoire qui voit le jour en 2000, sur l’idée de Simon Abadie. Directement, l’écurie rejoint la Formule Renault 2.0 et 5 ans plus tard, l’Eurocup Megane Trophy. En 2006, Tech 1 allume ses moteurs sur les tracés des World Series by Renault avec notamment un certain Jérôme d’Ambrosio. Rapidement, l’équipe donne le ton et se bat…