Au volant des courses,  Formule 1

GP d’Espagne : Max Verstappen, le lion n’a pas rugi assez fort…

Après le Grand Prix du Portugal, Max Verstappen avait à cœur de reprendre sa lutte avec Lewis Hamilton. Le pilote hollandais avait toutefois dans le viseur la piste de Portimão, où il espérait ne jamais avoir à revenir en F1. Il remettait en cause le niveau d’adhérence déplorable de la piste, qui empêchait les pilotes de se donner à 100 % sous peine de finir hors-piste.

Dépossédé du record du tour à cause des track limits, le voilà repoussé à huit points d’Hamilton avant le rendez-vous catalan. La piste de Catalunya a beau être plaisante à piloter, rarement les Grands Prix s’y déroulant furent passionnants. Les possibilités de dépassement sont assez réduites, tout comme à Imola, et plus les voitures sont rapides, plus les manœuvres se réduisent. La qualification est donc primordiale pour aller chercher un bon résultat.

Comme toujours, les Mercedes et les Red Bull dominent les essais devant un peloton lui très compact. Seules la Williams de Latifi et les Haas sont réellement distancées. La tendance se confirme en qualifications, où le spectacle est à chercher dans le milieu de grille. Ainsi, seulement 413 millièmes de seconde séparent Sainz, quatrième, et Vettel, treizième à la fin de la Q2 ! Mais pour la centième fois de sa carrière, c’est Lewis Hamilton qui s’adjuge la pole position. Verstappen est second pour 36 millièmes, Bottas troisième à 128 millièmes. Leclerc complète la seconde ligne… avec près de huit dixièmes de retard sur la pole. Et certains se demandent pourquoi ce trio de tête est devenu le plus commun sur les podiums de Formule 1…

Toutefois, les Mercedes s’élancent assez moyennement à l’extinction des feux. Verstappen en profite et s’impose au chausse-pied sur Hamilton pour prendre la tête du Grand Prix et raviver une flamme d’espoir chez les fans. Derrière, Bottas est gêné par Hamilton et se voit doublé par un Leclerc des grands jours, qui hisse sa Ferrari au troisième rang. La situation ne bouge ainsi plus en tête dans ces premiers tours : Verstappen et Leclerc maintiennent les Mercedes hors de la zone de DRS pour conserver leurs positions.

Dans le huitième tour, Hamilton et Verstappen se sont envolés puisqu’il comptent près de 10 secondes d’avance sur le duo Leclerc-Bottas, mais cet écart se voit remis à zéro. Yuki Tsunoda a été abandonné par son moteur Honda et occasionne la sortie de la voiture de sécurité pour dégager son AlphaTauri agonisante. Le restart ne change cependant pas la donne et tout le monde reste en place : Verstappen et Hamilton qui s’envolent devant Leclerc qui contient toujours Bottas.

Le Finlandais décide de tenter l’undercut sur Leclerc dans le 24ème tour pour remonter sur le podium. Il est immédiatement suivi par Verstappen qui laisse le commandement à Hamilton, qui décide de tenter l’overcut sur la Red Bull. L’arrêt n’est cependant pas optimal, car le Hollandais perd plus d’une seconde dans l’opération. Il joue cependant de chance, car Hamilton tombe sur Nikita Mazepin et perd plusieurs secondes derrière la Haas du Russe, véritable chicane mobile de cette saison 2021. Toto Wolff ne manque pas de s’en plaindre au directeur de course Michael Masi…

Hamilton s’arrête finalement dans le 29ème tour, en même temps que Leclerc et repart second, mais à plus de cinq secondes de Verstappen. Le Hollandais semble pour le moment avoir fait la bonne opération du jour, mais il voit la Mercedes de l’Anglais fondre sur lui au fil des tours. Cependant, le scénario du début de course reprend : Verstappen en tête, avec un peu plus d’une seconde d’avance sur Hamilton.

C’est alors que Mercedes piège le pilote hollandais. Hamilton est rappelé aux stands dans le 43ème tour pour tenter une stratégie à deux arrêts. Max lui décide de rester en piste et d’aller jusqu’au bout avec ses gommes médium… mais y perd la victoire. Ses gommes étaient déjà plus usées que celles d’Hamilton avant son arrêt, et le pilote Red Bull voit impuissant l’Anglais lui reprendre plusieurs secondes au tour. Ce dernier est cependant quelque peu gêné par Bottas, peu enclin à se laisser dépasser par son leader. L’image prête presque à sourire tant le Finlandais est incapable de lutter sur toute une saison depuis désormais cinq ans…

Hamilton s’arrête finalement dans le 29ème tour, en même temps que Leclerc et repart second, mais à plus de cinq secondes de Verstappen. Le Hollandais semble pour le moment avoir fait la bonne opération du jour, mais il voit la Mercedes de l’Anglais fondre sur lui au fil des tours. Cependant, le scénario du début de course reprend : Verstappen en tête, avec un peu plus d’une seconde d’avance sur Hamilton.

C’est alors que Mercedes piège le pilote hollandais. Hamilton est rappelé aux stands dans le 43ème tour pour tenter une stratégie à deux arrêts. Max lui décide de rester en piste et d’aller jusqu’au bout avec ses gommes médium… mais y perd la victoire. Ses gommes étaient déjà plus usées que celles d’Hamilton avant son arrêt, et le pilote Red Bull voit impuissant l’Anglais lui reprendre plusieurs secondes au tour. Ce dernier est cependant quelque peu gêné par Bottas, peu enclin à se laisser dépasser par son leader. L’image prête presque à sourire tant le Finlandais est incapable de lutter sur toute une saison depuis désormais cinq ans…

La sentence tombe dans le 58ème tour : Hamilton double Verstappen et s’envole vers la victoire. Le Néerlandais se console comme il peut en s’arrêtant pour aller chercher le point du meilleur tour en course et en terminant second devant un Bottas toujours aussi peu performant en comparaison de son coéquipier. Il a cependant retrouvé son rythme une fois passé devant un Leclerc cinq étoiles, qui termine quatrième devant Pérez, Ricciardo, Sainz, Norris, Ocon et Gasly. Hamilton, Bottas et Verstappen terminent ainsi ensemble sur le podium pour la 15ème fois, un record à relativiser. 11 d’entre eux ont été réalisés depuis 2020, avec des Mercedes intouchables ou presque, seulement menacées par le Hollandais…

Relégué à 14 points d’Hamilton, Verstappen n’a clairement pas perdu le course au titre loin s’en faut, mais il sera le seul concurrent sérieux du Britannique cette saison. Un mauvais choix stratégique aura eu raison de ses chances de victoire, alors qu’il avait réussi à prendre la tête au départ au prix d’un dépassement musclé, comme à Imola. Du reste, malgré des progrès, la RB16B semble un léger cran en-dessous de la Mercedes et Verstappen semble condamné à tout donner à chaque course pour conserver ses chances. Et vu que même quand il gagne Hamilton revient d‘entre les morts pour sauver les meubles, il y a fort à parier que le titre ne sera pas pour lui cette année…

Né avec le rêve de rejoindre Schumacher, Senna ou encore Prost au firmament de la Formule 1, aujourd'hui j'essaie de raconter leur histoire, ainsi que celle de tous les pilotes et de toutes les écuries qui ont fait, font et feront la légende d'un des plus beaux sports du monde.

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