Dans les allées du Paddock,  Formule 1

Journal de bord : ce jeudi, 2020 était au menu de la F1 à Spa

Les dernières nouvelles, les tips ou encore l’ambiance du jour te les incontournables, vivez en ma compagnie les journées dans les allées du Paddock du Grand Prix de Spa-Francorchamps.

Jeudi, c’est clairement la journée des médias. C’est vrai, les voitures ne tournent pas encore mais le Paddock grouille déjà de monde. Il faut bien avouer que la météo y est favorable : le soleil brille et les températures sont agréables. On en vient presque à se demander si Spa-Francorchamps va bien sans son petit vent piquant légendaire ou ses pluies soudaines et inattendues qui viennent semer le trouble.

Et même si les monoplaces ne tournent pas encore en piste, le jeudi, c’est l’effervescence. Les nouvelles tombent, les conférences de presse et les meetings pilotes se suivent, le rythme est effréné. Soyons honnêtes, celui qui veut tout couvrir est bien utopiste. Surtout en ce jour ! Le lendemain de la veille de cette trêve estivale qui a donné des maux de têtes à tous les passionnés de F1.  En ce jour de reprise, deux thématiques sont sur toutes les lèvres : 2020 et les transferts.

À commencer par la confirmation d’un calendrier étendu pour la saison prochaine : 22 courses au menu. Un record ! Zandvoort (Pays-Bas) et Hanoï (Vietnam) se joignent à la danse, au grand dépit de l’Allemagne qui se voit, à nouveau, évincée du championnat de Formule 1. Vingt-deux week-ends de course, nous sommes tout de même en droit de se demander si ce n’est pas de trop, pas pour nous évidemment, grands passionnés que nous sommes mais pour tous ceux qui y travaillent. Grosjean et Hamilton partagent leurs avis.

Je pense que c'est un peu trop de courses. Certaines courses se suivent de près et on pourrait mieux arranger ça. Je sais que c'est difficle de faire un calendrier qui convient à tout le monde. Dans l'ensemble, il me semble assez bien fait. Je suis assez triste de perdre le Grand Prix d'Allemagne qui est très bien. Il y a évidemment beaucoup d'endroits qui souhaitent acceuillir la F1 mais nous n'avons que quelques mois sur la saison.
Romain Grosjean
Vous savez, si vous demandez aux mécanos ici, ils adorent les week-ends F1, même si certains peuvent dire qu'il sperdent du temps en famille, mais il aiment tous ce qu'ils font. Ils aiment plus que tout leur travail. Et entre nous, il n'y a jamais assez de course, ça finit toujours trop vite.
Lewis Hamilton

Le Paddock a également vibré au fil des confirmations de pilotes. Après le switch Gasly-Albon qui a fait couler beaucoup d’encre, le retour d’Ocon (ENFIN) en F1 a fit vibrer le Paddock. Il y a quelques jours, AutoHebdo avait lâché la bombe avec une couverture annonçant le pilote français chez Renault mais sans confirmation officielle, le doute planait. L’écurie française a finalement confirmé dans les allées spadoises qu’Esteban fera partie du line-up chez les Jaunes. Croyez-moi qu’Hulkenberg n’avait pas le cœur à rire aujourd’hui. « C’est vraiment dommage que l’aventure se termine avec Renault à la fin de cette saison, particulièrement lorsque nous n’avons pas encore été capables d’atteindre nos objectifs. C’est connu, le choix des pilotes ne relève pas uniquement de la performance mais dépend d’une série de différents facteurs. C’et ainsi. Nous aurions tous aimé que les choses tournent autrement…. Mais peu importe, je vais rester concentré et tenter de donner le meilleur de moi-même pour l’équipe lors des courses qui restent. » L’Allemand pourrait bien se tourner vers Haas, avec l’espoir que Steiner se débarrasse d’un de ses pilotes qui lui donnent des cheveux gris ces derniers temps. « Concernant 2020, je reste confiant et je trouverai une bonne solution mais pour le moment, je n’ai rien à annoncer. »

En amont de cette annonce, Mercedes avait confirmé officiellement Bottas pour 2020. On ne va pas se mentir, on s’y attendait un peu. Une nouvelle qui ravit le premier concerné qui a pu fêter son anniversaire il y a deux jours, en même temps que son contrat.« Il y a toujours de bonnes excuses pour faire la fête et avoir trente ans, ça n’arrive qu’une fois dans la vie. Concernant le contrat, tout était déjà fait avant, je le savais déjà. C’était bien de pouvoir fêter ça doublement avec les proches, c’est une autre bonne excuse. » Une saison supplémentaire accueillie avec humour par son coéquipier : « J’aime bien Valtteri parce qu’il a l’air plus vieux que moi et je me sens plus jeune grâce à lui ! ». Plus sérieusement, il souligne qu’ensemble, ils créent une vraie cohérence dans l’équipe, avec un réel respect mutuel. Détendu, Hamilton est donc prêt, « les batteries complètement rechargées », à affronter cette deuxième partie de la saison en étant prêt à voir un Bottas revenir dans ses échappements.

Pendant ce temps, dans le Paddock, un invité surprise pointe le bout de son nez : Marcus Ericsson. Lorsqu’on sait que le pilote était engagé en IndyCar, sa présence a de quoi soulever des questions. Est-ce qu’un des pilotes Alfa serait indisponible ? Rapidement, il s’avère que Marcus a été rappelé en urgence ce matin et qu’il a abandonné tous ses engagements en Indy pour avoir une chance de rouler en F1 ce week-end (non, nous ne ferons pas de blagues sur le fait que Grosjean était introuvable à ce moment-là). C’est alors que l’information tombe : Kimi Räikkönen souffre d’une élongation. Que les fans d’Iceman se calment. Le drama et limité. En effet, en apparence apte à piloter, le Finlandais tentera de rouler lors des essais libres afin d’évaluer ses capacités. Ericsson répond donc présent uniquement en cas d’urgence.

L'anecdote du jour

Vous savez, nous, les journalistes, nous sommes bien connus comme étant des grapilleurs de première. En F1, on ne fait pas exception ! (humour) Sincèrement, on a bien été déçus de voir que le super motorhome de Red Bull a aboli la restauration. Autant on s’est fait à McLaren qui depuis le début de la saison a banni ses petits buffets, autant on a du mal avec Red Bull qui se positionnait en vedette au niveau de son accueil. Désormais, c’est terminé. Du moins, pour Spa-Francorchamps. En effet, derrière cela, il est question d’organisation et de logistique. Le classique motorhome Red Bull à trois étages existe toujours bel et bien mais ce dernier a été directement envoyé à Monza. Celui qui est présent en Belgique a été emprunté au Moto GP. « Nous avons moins d’activité avec les invités en Belgique et beaucoup plus en Italie, explique un des hôtes de la célèbre marque énergisante. « Et pour des questions de logistique, c’était plus simple de l’acheminer directement à Monza. » Ce n’est pas grave, nous nous contenterons de manger les pauvres sandwichs mous du catering média qui donnent presque l’envie de jeuner.

Bref, le jeudi des week-ends de course, on l’adore parce que c’est toujours bien animé !

Bises motorisées,

À demain,

Fondatrice et rédactrice en chef. Amoureuse de la course et du journalisme depuis des années, le ronronnement des moteurs m'a bercée depuis ma plus tendre enfance et rythme mon quotidien. F1nal Lap a pour but de rapprocher les amoureux de la F1 au plus près du Paddock au travers d'un contenu original et recherché. F1nal Lap, la F1 comme vous ne l'avez jamais vue !

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