Bottas passe à côté
Même si Bottas est revenu plus fort cette saison et semble avoir l’ascendant sur Hamilton (particulièrement en qualifications), le Britannique prouve encore et toujours que c’est lui qui a le dernier mot. En qualifications, Bottas explose le record de piste face à un Hamilton presque à la traîne. En Q3, Lewis, à peine les pneus chauds, assène le coup fatal : 1.10.166. Bottas est désarmé.
En course, bis repetita. Même sans l’accrochage de Verstappen dans les stands, le Finlandais a dû s’avouer vaincu. Coincé derrière Vettel en quatrième place, il se contente d’une troisième marche du podium chanceuse. Le coup de pouce commissaire-karma inflige cinq secondes de pénalités au Verstappen harponneur, la sanction est suffisante pour le reléguer de la deuxième à la quatrième place.
Hamilton, la démonstration
Tu le détestes ou tu l’adores mais il faut le reconnaître : Lewis est un champion. Pas seulement sur le papier mais faut le dire : le mec a assuré ! En tête de ce Grand Prix de Monaco de A à Z, il a souffert d’une dégradation rapide de ses pneus. Celui qui a roulé « comme une grand-mère » (ce sont ses mots) a tourné pas moins de 66 tours en tenant avec peine une voiture en sous-virage qui flirtait (encore plus !) avec les rails tout en résistant aux assauts et à la pression d’un fougueux Verstappen. Pourtant, à la radio, on pouvait penser que la course était terminée. Lewis se plaint, et se plaint encore… Le pressing psychologique made in Hamilton est toujours aussi bien ficelé ! Une force de caractère, un mental d’acier à l’image de sa Flèche d’Argent, le duo assène un coup à tous ses concurrents qui peut-être, avaient encore le moindre espoir secret de défier l’Étoile. Et en prime, la beauté du geste : Hamilton dédie sa pole et sa victoire à Niki Lauda.