Disqualification de Vettel : Aston fait appel
À peine quelques heures après être passé sous le drapeau à damier, Sebastian Vettel a perdu sa deuxième place au Grand Prix de Hongrie, disqualifié par les commissaires de piste. Aston Martin ne compte pas en rester là et fait appel.
C’est une infraction technique qui est à l’origine de la disqualification de l’Allemand : l’AMR21 du quadrulple champion du monde s’est montrée un peu trop légère. En effet, le réservoir contenait moins d’un litre de carburant, c’est donc moins que le minimum requis par le règlement. Ces règles ont leur importance puisqu’un litre de carburant doit être prélevé par la FIA pour analyse et ce ne sont que 0,3 litre qui ont pu être recueillis sur l’Aston Martin. La sentence a immédiatement suivi : Vettel a été disqualifié de la course pour infraction au règlement technique. C’est alors que deux options ont été présentées à son équipe : accepter la sentence ou faire appel. Un délai de 96 heures a été accordé. C’est finalement la deuxième option qui a été retenue.
En plus de faire appel, Aston Martin demande un droit de révision. L’équipe aurait en sa possession des éléments susceptibles de convaincre la FIA et faire réintégrer Vettel au classement final de la course. Les données comparent notamment la différence entre la quantité de carburant dans la voiture au départ et celle qui a été enregistrée par la débimètre de carburant de la FIA.
Étant donné que les données de l’équipe ont indiqué qu’il y avait plus de 1,0 litre de carburant dans la voiture après la course, 1,74 litre selon les données, l’équipe a immédiatement réservé son droit d’appel, et a demandé un droit de révision parallèlement à la procédure d’appel, en raison de la découverte de nouvelles preuves importantes relatives à la sanction qui n’étaient pas disponibles au moment de la décision des commissaires de la FIA. », explique Aston Martin dans un communiqué.
L’audience du droit de révision aura certainement lieu avant l’appel : il est possible que la décision initiale soit modifiée. Elle impliquera également les commissaires qui ont été mobilisés en Hongrie.
« Il n’y avait et il n’y a aucune suggestion que Vettel ait bénéficié d’un avantage en termes de performance du fait de la prétendue violation de la réglementation, ou qu’elle ait été délibérée », ajoute l’écurie dans son communiqué.
De son côté, la FIA a saisi la voiture de Sebastian Vettel afin de préserver les preuves. Elle a amené la monoplace floquée du numéro 5 en France, dans ses propres installations.
2 commentaires
Pierre
Bonjour etes vous sur F1i ou quelqu’un se fait passer pour vous ?
Angélique Belokopytov
Bonjour Pierre, merci pour votre vigilance 🙂 j’écris aussi de temps en temps pour F1i, je vous rassure 😊