Derrière le volant de la Formule Renault
Le dernier week-end du mois de mai, la Formule Renault démarrait ses moteurs entre les rails du circuit urbain de Monaco. Un tracé exigeant qui demande une réelle complicité entre le pilote et sa voiture. Bien connaitre son bolide, c’est une poussée de plus sur l’accélérateur vers le podium.
Levons le voile sur ces voitures en apparence complexes avec R-ace GP, l’écurie qui fait courir le pilote belge, Max Defourny. Il faut savoir que le championnat de Formule Renault fournit des voitures deux litres identiques à toutes les équipes. « La partie externe de la voiture, c’est e sont des monocoques en carbone, détaille Pierre Vincent Maire, ingénieur automobile de Max Defourny, cette structure c’est l’élément de sécurité de la voiture. Le moteur quant à lui est issu de voitures de série et il développe 200 chevaux. Au niveau des pneus, ce sont des gommes Michelin de 13 pouces à deux variantes : slick pour sol sec et pneus-pluie. »
Les 30 pilotes s’élancent donc sur un pied d’égalité. Cependant, il est possible d’ajuster et d’améliorer des réglages comme l’explique Franck Coeckaerts, ingénieur automobile. « On ne peut pas jouer avec tous les paramètres, il y a un règlement qui encadre, sinon c’est la porte ouverte à tout. On va donc se concentrer sur les paramètres que nous pouvons ajuster comme les pressions des pneus, la dureté des suspensions, la balance aérodynamique avant ou arrière. » Cependant, certains réglages restent secrets, même si les voitures sont identiques de base, l’objectif est avant tout de monter sur la première marche du podium.
En course, c’est dans le baquet que tout se passe, en plus de maitriser le pédalier, le volant et les différents boutons, le pilote aux couleurs de la Brabançonne se veut ravi de maitriser ce type de bolide. « Cette monoplace est un bel apprentissage pour les jeunes pilotes, parce qu’il y a un très bon ratio grip et aérodynamisme : ça permet aux jeunes pilotes d’apprendre à gérer la voiture. C’est aussi une catégorie, qui permet de jouer avec le set-up de la voiture, ce qui permet une adaptation à notre style de conduite. »
La Formule Renault reste un beau tremplin vers les d’autres championnats en monoplace par sa capacité à mettre les jeunes talents au défi, tout en se rapprochant des grandes compétitions par sa structure et son fonctionnement.
Angélique Belokopytov